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Matthieu Mahevas, lauréat de la bourse "ERC Consoldator Grant 2025"
Publié le 14 janvier 2025
Matthieu Mahevas est lauréat de la prestigieuse bourse "ERC Consolidator Grant 2025", pour son projet DIPP-IMMUNE. Grâce à son obtention, lui et son équipe espèrent apporter de nouvelles connaissances visant à améliorer la compréhension de l’immunité humorale à long terme avec des applications spécifiques dans les domaines de la vaccination et des maladies auto-immunes.
La prestigieuse et très sélective bourse "Consolidator Grant" du Conseil Européen de la Recherche est octroyée aux jeunes chercheurs (2 à 7 ans d’expérience) démontrant un parcours scientifique prometteur et un excellent sujet de recherche.
Matthieu Mahevas est lauréat avec son projet DIPP-IMMUNE "Dissecting Protective and Pathogenic Long-lasting Humoral Immunity". Ce projet aborde des questions fondamentales en immunologie qui restent, jusqu’à présent, un défi dans leur exploration chez l’homme.
Ce projet s’articule autour de trois questions interdépendantes portant sur la génération et le maintien à long terme de chez cellules chez l’Homme :
Ses intérêts de recherche clinique et scientifique ont toujours été la compréhension des mécanismes cellulaires et moléculaires des maladies auto-immunes.
Il a effectué son doctorat dans le laboratoire de Claude-Agnès Reynaud et Jean-Claude Weill à l’INEM au cours duquel il a démontré que la déplétion des lymphocytes B par le traitement anti-CD20 favorisait l'émergence de plasmocytes spléniques à longue durée de vie dans la thrombopénie immunologique (PTI).
Son post-doctorat dans le laboratoire de France Pirenne à l'Institut Mondor (IMRB) a été consacré à l’étude des plasmocytes dans l'anémie hémolytique auto-immune.
Nommé MCU-PH en 2015 puis PU-PH en 2019 dans le service du Pr Godeau/Pr Michel, il a continué à étudier les cellules B auto réactives, les mécanismes de résistance à la déplétion B, et de rupture de tolérance.
Ce parcours scientifique a nourri son activité clinique permettant de mettre en place des essais cliniques, testant des thérapeutiques innovantes au sein du CERECAI (RITUX PLUS, RITUX PLUS 2, TAFA-ITP), et des études translationnelles (STOPAGO). Il a par la suite développé avec le DR Pascal Chappert (CRCN) qui codirige le laboratoire, plusieurs approches de caractérisation fonctionnelle et transcriptionnelle des lymphocytes B chez l’homme dans le contexte des maladies infectieuses et de l’auto-immunité. Ils ont ainsi pu mettre en évidence le rôle pathogénique des cellules B à mémoire dans le contexte du PTI, et caractériser leur maturation au cours de la réponse anti-SARS-CoV-2, après infection et vaccination en collaboration avec les équipes du Pr Rey et du Dr Bruhns à l’institut Pasteur.
Après l'obtention de son ATIP-avenir en 2022, son équipe a été officiellement créée le 1er janvier 2023. Lauréate de la Chaire d’excellence en Santé en 2024, elle se concentre désormais sur l'étude des réponses auto-immunes et anti-infectieuses des cellules B chez l'Homme. L'objectif premier est de poser des questions fondamentales sur l'origine et la longévité de la réponse mémoire des lymphocytes B et des plasmocytes lors des réponses protectrices et pathogéniques chez l’homme.
Matthieu Mahevas est lauréat avec son projet DIPP-IMMUNE "Dissecting Protective and Pathogenic Long-lasting Humoral Immunity". Ce projet aborde des questions fondamentales en immunologie qui restent, jusqu’à présent, un défi dans leur exploration chez l’homme.
Le projet de recherche DIPP-IMMUNE
L'immunité protectrice médiée par les anticorps (Immunité humorale) repose essentiellement sur deux types de cellules : les plasmocytes, qui sécrètent des anticorps et les cellules B mémoires qui peuvent se réactiver lors d’une nouvelle rencontre avec le pathogène. Comprendre pourquoi et comment ces cellules deviennent à longue vie est une question centrale pour le développement des vaccins mais aussi pour des maladies auto-immunes médiées par les anticorps.Ce projet s’articule autour de trois questions interdépendantes portant sur la génération et le maintien à long terme de chez cellules chez l’Homme :
- Quelles cellules mémoires sont sélectionnées pour assurer la protection vaccinale à long-terme ?
- En quoi les plasmocytes ciblant les auto-antigènes ou les antigènes vaccinaux sont-ils différents, et peuvent-ils être ciblés spécifiquement à des fins thérapeutiques ?
- Quels sont les mécanismes qui contrôlent l’élimination des cellules B reconnaissants les antigènes du soi dans les centres germinatifs et quelles sont les bases moléculaires de la rupture de tolérance dans les maladies auto-immunes médiées par les cellules B ?
A propos de Matthieu Mahevas
Matthieu Mahevas est médecin Interniste dans le service de médecine interne du Pr Michel à Henri-Mondor, dans le centre Référence des cytopénies auto-immune de l’adulte (CERECAI) coordonné par le Pr Godeau (Henri-Mondor, AP-HP, Université Paris Est-Créteil), et chercheur en immunologie à l’Institut-Necker-Enfants-Malades (INEM, Inserm) et l’institut Mondor de Recherche Biomédicale.Ses intérêts de recherche clinique et scientifique ont toujours été la compréhension des mécanismes cellulaires et moléculaires des maladies auto-immunes.
Il a effectué son doctorat dans le laboratoire de Claude-Agnès Reynaud et Jean-Claude Weill à l’INEM au cours duquel il a démontré que la déplétion des lymphocytes B par le traitement anti-CD20 favorisait l'émergence de plasmocytes spléniques à longue durée de vie dans la thrombopénie immunologique (PTI).
Son post-doctorat dans le laboratoire de France Pirenne à l'Institut Mondor (IMRB) a été consacré à l’étude des plasmocytes dans l'anémie hémolytique auto-immune.
Nommé MCU-PH en 2015 puis PU-PH en 2019 dans le service du Pr Godeau/Pr Michel, il a continué à étudier les cellules B auto réactives, les mécanismes de résistance à la déplétion B, et de rupture de tolérance.
Ce parcours scientifique a nourri son activité clinique permettant de mettre en place des essais cliniques, testant des thérapeutiques innovantes au sein du CERECAI (RITUX PLUS, RITUX PLUS 2, TAFA-ITP), et des études translationnelles (STOPAGO). Il a par la suite développé avec le DR Pascal Chappert (CRCN) qui codirige le laboratoire, plusieurs approches de caractérisation fonctionnelle et transcriptionnelle des lymphocytes B chez l’homme dans le contexte des maladies infectieuses et de l’auto-immunité. Ils ont ainsi pu mettre en évidence le rôle pathogénique des cellules B à mémoire dans le contexte du PTI, et caractériser leur maturation au cours de la réponse anti-SARS-CoV-2, après infection et vaccination en collaboration avec les équipes du Pr Rey et du Dr Bruhns à l’institut Pasteur.
Après l'obtention de son ATIP-avenir en 2022, son équipe a été officiellement créée le 1er janvier 2023. Lauréate de la Chaire d’excellence en Santé en 2024, elle se concentre désormais sur l'étude des réponses auto-immunes et anti-infectieuses des cellules B chez l'Homme. L'objectif premier est de poser des questions fondamentales sur l'origine et la longévité de la réponse mémoire des lymphocytes B et des plasmocytes lors des réponses protectrices et pathogéniques chez l’homme.
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