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Ma thèse en 180 secondes
Le prix du Jury de la compétition "Ma thèse en 180 secondes" a été remis à Robin Guelimi, de l'école doctorale Santé Publique, pour sa thèse en santé publique et recherche clinique intitulée « Revue des revues systématiques avec méta-analyse en réseau évaluant l'efficacité et la tolérance des traitements systémiques dans le psoriasis en plaque modéré à sévère » et effectuée au sein de l’équipe ÉpiDermE.
Comment avez-vous eu l’idée de participer à « Ma thèse en 180s » ?
J'ai entendu parler de ce concours il y a un an, lorsqu'une amie qui fait partie du même laboratoire de recherche que moi a présenté son travail de thèse à la finale Paris-Est Sup.
J'avais déjà assisté à des concours d'éloquence dans le passé, et j'ai toujours beaucoup aimé cet exercice.
Lorsque ma directrice de thèse m'a envoyé le mail d'inscription au concours, je me suis lancé.
Comment s’est organisée votre préparation ?
Dans le cadre de la participation au concours, une formation de deux jours est prévue afin de guider les candidats dans leur préparation. Elle permet de connaître les bases de l'art oratoire avec un professionnel. Ces deux jours permettent aussi de finaliser l'écriture du texte et d'apprendre à le réciter.Après cette formation, j'ai retravaillé mon texte, j'ai cherché les meilleures tournures de phrase, j'ai essayé plusieurs façons différentes de le prononcer. J'ai cherché dans les variations de tons les accents qui correspondaient le plus à ce que le texte voulait transmettre. Tout au long de ce processus, j'ai demandé conseil auprès de ma famille et de mes collègues. Je voulais avoir l'avis de ceux qui étaient experts dans mon domaine mais aussi de ceux qui ne l'étaient pas. J'ai travaillé ma gestuelle, puis j'ai appris le tout par cœur en le répétant des centaines de fois. Cela m'a pris quand même une vingtaine d'heures de préparation, si on compte la formation.
Quel est le gain de la compétition ?
À l'issue de la formation, le principal gain pour moi est surtout technique : on apprend à bien s'exprimer. Au delà de ça, on apprend à faire appel à des idées claires et à les transmettre de la manière la plus nette possible à ceux qui nous écoutent. On apprend à parler d'une façon à se faire écouter et surtout à se faire comprendre.
Les autres gains de cette formation sont aussi la possibilité de prendre du recul sur son sujet de thèse, apprendre à vulgariser, mais aussi à beaucoup s'amuser.
Quelles sont les prochaines étapes du concours ?
J'ai participé le 30 mars dernier à la demi finale nationale et j'ai été sélectionné pour faire partie des 16 finalistes nationaux.
Je participerai donc à la finale nationale le 8 juin prochain, qui aura lieu à Rennes.
J'aimerais remercier les personnes qui m'ont patiemment écouté, Andréa, ma famille, mes collègues. Si j'avais un conseil pour les futurs participants : inscrivez-vous, vous avez tout à y gagner. Ensuite, répétez et partagez. C'est là qu'on se marre le plus.
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